Nous rétablirons un ministère des droits des femmes
Nous rétablirons un ministère dédié à la défense des droits des femmes et à la promotion de l’égalité femmes/hommes afin de permettre la mise en place de mesures efficaces.
La parité dans les institutions et des représentant·es politiques exemplaires
Nous écarterons les auteurs et les mis en examen pour des faits de violences sexistes et sexuelles de la composition du gouvernement, de leurs équipes et des postes de la haute fonction publique. Nous mettrons en place des cellules d’alerte, d’écoute et d’accompagnement des femmes victimes de violences sexistes et sexuelles au sein des administrations publiques. Nous imposerons la parité réelle à l’assemblée nationale.
L’égalité salariale entre les femmes et les hommes sera obligatoire
A l’image du modèle islandais, les entreprises de plus de 20 salariés et les administrations devront prouver qu’à poste et compétences égales, hommes et femmes touchent le même salaire. L’inspection du travail vérifiera qu’elles répondent à des critères en fonction d’une série d’indicateurs et leur délivrera une certification, à renouveler tous les trois ans.
Les structures qui ne respectent pas l’égalité salariale encourent une amende de 330 euros par jour, du constat de l’infraction jusqu’à ce que les obligations en matière d’égalité soient remplies.
Nous mettrons fin à l’impunité des violences sexistes et sexuelles
Pour mettre fin aux inégalités persistantes et aux violences sexistes et sexuelles, nous investirons 1 milliards d’euros dans la lutte contre les violences faites aux femmes, et nous multiplierons par 5 le budget dédié aux droits des femmes.
Sur le plan judiciaire, nous lancerons un grand plan de formation au repérage des violences sexistes et sexuelles de l’ensemble des professionnel.le·s susceptibles d’être en contact avec des femmes victimes de violences (santé, justice, police, gendarmerie, éducation, préfectures… ) et nous mettrons en place des tribunaux ainsi que des brigades spécialisées dans les violences de genre.
Nous accorderons le bénéfice de l’aide aux juridictionnelles aux victimes de violences conjugales et sexuelles dès le dépôt de plainte afin qu’elles puissent bénéficier d’une assistance et d’un suivi juridique.
Nous améliorerons les conditions du dépôt de plainte par la mise en en place des lieux d’accueil dédiés pour les victimes de violences au sein des commissariats et par un élargissement des possibilités de dépôt de plainte dans les hôpitaux et les espaces médicaux.
Nous nous assurerons d’un financement suffisant aux numéros d’aide aux victimes, pour garantir que le temps d’écoute des victimes ne soit pas une variable d’ajustement. Nous faciliterons, pour les juridictions comme pour les victimes, l’attribution et le déploiement des dispositifs du téléphone grave danger (TGD) et du bracelet anti-rapprochements (BAR).
Sur l’accueil des femmes victimes, nous triplerons les places d’hébergement spécialisées à l’accueil des femmes et nous augmenterons les financements aux associations de terrains.